Forum du syndicat Melpomene
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : ...
Voir le deal

Aller en bas
Silma
Silma
Messages : 27
Date d'inscription : 16/05/2018

RP Syndical  Empty RP Syndical

Mer 30 Jan - 9:50
Post de : Zenith
Tout en grattant la tempe de Goat, Zenith dépose sa cendre dans un cendrier.
Les deux regardent Breizhteam, dans son atelier, finir de bricoler un objet fort intéressant.

Zenith chuchote à Goat que Breizh n'y arrivera pas, il tremble car il sirote trop de chouchen.
Breizh jette un "vieux regard" à Zenith et lui fait remarquer que c'est presque terminé, que ledit
tremblement n'est lié qu'à l’excitation du labeur bientôt achevé et que surtout, une entrée d'air de carburateur n'est pas un cendrier.
Zenith reste perplexe sur l'utilisation d'un carburateur, mais malgré le ton véhément des propos de Breizhteam, il reste zen.

Goat a fourni la plupart des objets réclamés par le mécamelpo. Les autres ont été rassemblés avec l'aide de l'ensemble de l'échiquier.
Breizh conclu brillamment le montage et n'est pas peu fier.
Silma s'en servira.

Nous sommes Melpomène, nous observons et informons.

Réponse de : Silma
Nous sommes Melpomène, nous observons et informons.
Le projet était ambitieux, les mécanos avaient fait leur boulot, il ne me restait plus qu’à exécuter la suite de l’opération.
Le Faucon est fin prêt, l’objet chargé, plus qu’à démarrer, direction Le Benzina Circus.
Tout en écoutant, pour la centième fois, les recommandations de Breizhteam sur l’utilisation et la mise en fonctionnement de l’objet, je repense au choix du lieu pour cette première expérience.
Pourquoi le Benzina Circus ?
Plusieurs critères :
En relisant le texte du bestiaire LUNA PARK Extend 3, nous avons remarqué plusieurs points, dont celui qui affirme de l’utilisation de l’échiquier.
Que le directeur du Benzina Circus formé par le Consortium est une taupe du MOSTRA.
Le troisième point est d’ordre plus sentimental, car j’ai toujours été attiré par ce lieu et par Bad Ticket, qui nous a donné nos alliances à Hybryd et à moi, lors de notre mariage, sans parler, non sans un pincement au cœur, du syndicat que Nevrax avait monté et dans lequel j’avais mit tant de projets.
C’est donc sur le Benzina Circus que notre choix c’est porté.
Si tout fonctionne comme nous le souhaitons, nous développerons le projet et d’autres suivront.
Une dernière recommandation de Breizh et me voilà partie.'

Post de : Dragan
Il y avait de quoi être fier.

Assis tout en haut du bunker syndical des Melpomènes, les pieds dans le vide, Dragan contemplait les environs. Une douce brise balayait la surface de Mars. Moins 85 degrés Celsius au thermomètre, et pourtant il ne sentait rien, réchauffé par la peau blindée de son scaphandre vingt-quatre aux normes spatiales.
Il lâcha un rictus dans son casque à cette pensée. Normes spatiales, bah tiens. Sur Mars, il était très rare que les conditions justifient le port d’un tel exosquelette. C’était quelque chose qui l’interrogeait, ça, pourquoi en donner aux Terraformers abandonnés ici sur cette Terre vitrifiée ? Peut-être était-ce un reliquat des premières installations, où il fallait intervenir brièvement en orbite.

Il haussa les épaules. Une époque lointaine, dont il n’était même pas sûr. Si les premières générations étaient effectivement arrivées par le Vide, comment expliquer que sur Mars, nulle trace de vaisseau y avait été trouvée ? Là où il y a des machines, il y a des accidents. C’est comme ça. Or là, rien. Jamais une épave, jamais un hangar, rien. A croire qu’ils étaient arrivés comme par magie.

Dragan lâcha un soupir. Il ne croyait pas en la magie, c’était des conneries. Comme les grands Anciens, ‘devait y avoir une explication quelque part. Des expériences, peut-être.
Après tout, ses passages chez les Nécro-chirurgiens l’avaient doté d’une force peu commune, et pourtant… Pourtant, son caisson ne détectait rien, ne voyait rien. Les cicatrices post-opératoires résistaient, échappaient aux balayages purificateurs de la machinerie alors même que cette dernière était capable de réparer les plus horribles blessures.

C’était donc bien la preuve que quelque part, il y avait magouille. Peut-être que la caste des nécros avait réussi à créer une sorte de “marqueur” qui permettait de camoufler les changements apportés au corps, et alors le caisson ne les détectait plus.
Ouais, mais la question était de savoir si ce marqueur avait été développé avec ou sans l’accord de la Firme. Après tout, la procédure machin Douglas, financée par des “sponsors” dont on ne voyait jamais la gueule, passait elle aussi à travers les soins du caisson.
Même technique de camouflage génétique, mêmes effets sur le long terme, mais moyens différents : qui avait copié, doublé qui ?

Une alerte sonore le tira de ses pensées. Son ordinateur de bord montrait des courbes satisfaisantes, l’algorithme faisait son boulot, la calibration était en bonne voie.
Il se releva de sa contemplation pour débrancher les câbles qui le reliait à un gros boitier rouillé dont la forme originelle rappelait une caisse Milner. Sous le couvercle, les douze écrans 8 bits reliés à une grosse carte mère récupérée sur une épave de sonde terrestre affichaient des chiffres rassurants. La liaison semblait tenir, l’uptime était plus que correct et la tension stable. Parfait.

Dragan sourit en fermant sa boite. Il en avait chié pour réussir à synchroniser les fréquences entre les balises. Ses cours d’électronique ne dataient pas d’hier, non plus.

Aussi sûrement que les prisonniers enfermés ici se rappelaient comment marcher ou se battre, la Peur mécanique n’occultait pas la mémoire profonde.
Et heureusement parce que sinon, ils auraient bien été dans la merde, chez la Firme ! Des zombies robots, voilà ce qu’ils auraient eu.

Ses épaules se soulèvent dans un rire sec. En même temps, c’était probablement leur projet initial. Contrôler. Asservir. Assimiler la conscience avec cette saloperie de MMEMO.

Il dressa un doigt d’honneur face au ciel, pour la forme. Se soustraire aux installations de la Firme n’était pas chose aisée, puisque c’est elle qui avait tout mis en place sur ce caillou maudit. Il adressa une pensée au Terraformer qui lors d’un baston au bar, lui avait défoncé son boitier Mother. Sur le coup, Dragan lui en avait voulu, mais maintenant il en était plus qu’heureux. Que cette Firme qui les avait abandonné, trompé aille se faire foutre.

Il vérifia une dernière fois l’ancrage de son antenne bricolée à partir d’un mât d’éolienne, boulonnée à même le toit du bunker syndical. Il émit un grognement satisfait, ça risquait pas de bouger. Quatre forets ! Il en avait usé quatre, un par trou, avant de réussir à fixer la base à l’espèce de béton bizarre qui composait la couche supérieure du bunker. Pas étonnant que cette saloperie résistait aux nukes et passages de drones.
Pour la parabole, fallait une forme qui résiste au climat de la Rouge, alors il avait opté pour une structure aérée en utilisant les restes d’un pare-caillasses de Betrayal. Le vent pourrait ainsi la traverser sans tout arracher. Y avait eu l’option aussi de faire un truc escamotable mais ça l’avait saoulé, il avait laissé tomber.

Son truc à lui c’était pas souder des gros machins. Il savait bricoler ça oui mais clairement il avait pas le niveau de son mécano syndical. Nan, Dragan préférait parler aux machines, directement. Programmer. Brancher des trucs à des machins et les faire fonctionner ensemble. Ca, c’était marrant.
Et se marrer il aimait bien. Alors, il avait raccordé les câbles de son antenne directement au système de communication du bunker, pour pas passer trois ans à forer l’épaisse paroi pour les y faire passer. C’était pas un noob, il savait qu’en se raccordant à un système de la Firme il pouvait se faire repérer, donc il avait bien pris soin d’isoler une paire de prises en se tortillant dans des conduites bien trop étroites, éclairé par une torche à moitié hs en jurant tout ce qu’il pouvait. N’empêche, ce faisant il avait réussi à contourner une hypothétique surveillance passive. Dans ton cul, saloperie.

Ses vérifications terminées, il rentra au bunker. Y avait encore du boulot, beaucoup de boulot, et trop peu de monde, mais ils se butaient à avancer dans la même direction et ça faisait plaisir à voir. Enfin, ils avaient trouvé un objectif après des mois à se questionner, à se tourmenter.

Un bip sonore répétitif se mit à se faire entendre lorsqu’il pénétra dans son bureau de boss. Il baissa son regard vers son terminal de poignet, déchiffrant les lignes d’informations qui remontaient de l’antenne. Trop, il y en avait bien trop, mais au moins le travail de Breizhteam avait survécu aux plusieurs milliers de kilomètres les séparant du Benzina. L’air soucieux, il se posa devant un écran, y brancha son terminal portatif et se lança dans un tri manuel des colonnes de données. Il y cherchait en vain une trace, un signe mais rien n’avait de sens dans cette logorrhée compactée de données. Une main dans la barbe, l’autre sur le clavier, il faisait défiler page par page les chiffres, se tuant les yeux à y repérer un schéma s’y répétant, une séquence. Mais rien.

Putain ils s’étaient vraiment fait chier pour ça ? Pour un format dégueulasse, inexploitable ? A deux mille bornes de là, Silma attendait, peut-être congelée ou morte, tout ça parce qu’il n’avait pas été foutu de préparer à l’avance un protocole d’échange. Abruti. Il était un putain d’abruti.

Les yeux lourds et secs, le menton posé sur ses genoux ramassés contre son torse en une sorte de position foetale verticale sur son siège, le doigt enfoncé sur la flèche du bas de son clavier et une psycho ou deux au fond du bide, le nouveau boss de la faction Melpomène faisait image d’épave en pleine crise de la quarantaine.

Son regard à la recherche d’une énième épave de psychobeer se posa sur la stature stoïque de Goat. Putain qu’il l’aimait pas ce type. Décrochait jamais un mot, faisait pas de bruit, sentait rien. Buvait rien bouffait rien. Dragan en était sûr, ce terraformer… Il était pas humain. Pas possible. Un robot, ou qui sait, si y fallait, un putain d’HBM ! Ou un PGA bien conservé. Fallait voir l’allure du bonhomme. Mais alors qu’il délirait sur la possibilité qu’un jour Goat ne daigne ouvrir son claque-merde, ses yeux embués tombèrent sur la séquence de chiffres romains gravés sur son torse.

Des chiffres.

En lettres.

Une étincelle foudroyante causa une conjonction et une rencontre fortuite de deux groupes de neurones au chômage technique depuis quelques heures. Mais c’était pas possible d’être aussi con !

Soudainement surexcité, il se redressa d’un bond sur son clavier, envoyant valser la chaise syndicale. Des chiffres, bah bien sûr abruti ! C’était pas du texte qu’il fallait y lire, mais bien des points… Et ce qu’il avait Là, sous ses yeux gonflés par la fatigue, c’était une putain de courbe !

Une courbe reflétant un message audio.

Le doigt tremblant, après quelques minutes à compiler l’ensemble des données reçue par l’antenne, il appuya sur la touche “Entrée”.

“... Rrrsh… Rsssrrrsh… RssHais putain Dragan qui’est-ce que tu foutais ?!”.

Une douce voix mélodieuse, même à deux mille kilomètres. Il se laissa glisser au sol, épuisé.

Ah ça, y avait de quoi être fier.

Post de : Hybryd
*En pénétrant dans les installations du syndicat Melpomène un flot de souvenirs enfouis m'avait assailli. Ces images de l'épisode douloureux du roque de Turm m'ont hanté pendant si longtemps ... je pensais pourtant que mon isolement les avait chassées de mon esprit.

Venu ici pour troquer quelques objets, notamment des tubes alimentaires pour varier mon régime, je dois bien avouer que je suis resté quelques jours de plus que prévu. La faute à ces personnalités attachantes et résolues. J'assiste à leurs progrès rapides dans cette folle entreprise de tisser un réseau de camdrones indépendant du flux Colossus. La conviction que les six Impalpables approuveraient la démarche me gagne au fur et à mesure de leurs préparatifs. L'information, le nerf de cette guerre silencieuse qui consume les terraformeurs ballottés entre les factions qui se disputent ce caillou hostile, et un peu plus encore.

A une heure avancée de la nuit j'assiste au regroupement des membres du syndicat lorsque les premières transmissions audio nous parviennent du Benzina Circus. Entendre la voix de ma chère et tendre, en proie à des conditions extrêmes à plusieurs milliers de kilomètres, me retourne l'estomac. J'ai envie de la rejoindre.

Contourner Colossus pour des communications complexes sur longue distance. J'ai du mal à croire un tel exploit possible! Breizhteam & Dragan se sont vraiment dépassés pour bidouiller ce prototype de Camdrone et bâtir ce codage de données. Alors que s'engagent des débats sur la suite des opérations je brise mon serment de me retirer des projets du syndicat sous l'effet de l'excitation.*

" - Si vous voulez avoir une chance d'entrer en contact avec König ou ses rares fidèles encore en vie il faut soigner le message. "

*Les uns et les autres s'écartent pour me laisser une place autour de la table logistique. Dragan, leur nouveau boss, m'interpelle avec calme. Je lis sur son visage une belle assurance malgré les marques de la fatigue. La relève est là, me susurre une voix à l'oreille.*

" - On t'écoute.
- Le Roi ne nous a livré que des messages manuscrits jusqu'ici. Il est possible que les kiosques dont il s'est servis ne soient pas totalement opérationnels. Pour maximiser nos chances de l'atteindre il nous faut à la fois l'image et le son.
- Pas con.
- Il faut aussi un message simple qui puisse être interprété même si une partie de la transmission est manquante. A tout moment le flux de données peut être corrompu. Pire encore, certains pourraient vouloir falsifier notre prise de contact. Soyez discrets, vos intentions sont nobles mais n'oubliez pas qui vous êtes et ce que vous représentez pour ceux qui se disent vos ennemis ... "

*Le silence se fait et l'atmosphère semble un peu plus lourde. Je réfléchis un instant et chercher un moyen d'aider pour ne pas me perdre dans une posture de vieux sage donneur de leçons. Après quelques instants de réflexion je saisis une proposition sur la console centrale*

[ e4 e5 f4 ]

*Les regards interrogateurs me demandent quelques explications*

" Le gambit du Roi. C'est une ouverture d'échecs très appréciée dans la période dite romantique et qui a ensuite été quelque peu délaissée car elle est considérée comme tranchante, risquée. Dès le second coup les blancs proposent le sacrifice d'un pion pour mieux contrôler le centre de l'Echiquier. J'ai la conviction que König saura l'interpréter comme notre volonté de nous mettre en mouvement et de le retrouver. Cela compléterait bien un message vocal plus classique et je pense que cette suite de caractère peut s'insérer facilement dans bon nombre de signaux émis un peu partout sur la Rouge. "

*Des discussions s'engagent et petit à petit une conviction s'anime. C'est finalement Dragan qui tranche*

" - Bien, c'est parti ! Silma nous attend donc y'a pas de temps à perdre. Allez enregistrer un message vocal pendant que je m'occupe de l'image avec le Duc. "

*Suivant le mouvement, je m'exécute pour poser avec un écriteau signalant les mouvements de pièces choisis. Avec un montage simple nous superposerons la silhouette pour l'insérer dans l'image relayée par la Camdrone que Silma a placée en face du chapiteau. Observant le cliché, Dragan me vanne*

" - T'as toujours été trop cérémonial, me balance t-il. "

*J'esquisse un sourire en me disant que cet enfoiré a tapé juste. Malgré sa boutade je perçois cependant que l’événement est important. Toutes les pièces se replacent sur le grand Echiquier, à la recherche d'une harmonie précaire entre ivoire et ébène*

Réponse de : Silma
A plus de 2000 km de la forteresse Melpomène je tourne en rond autour de mon Betrayal, pour passer le temps et pas crever de froid.

Il fout quoi bordel, il fout quoi ?!

Mon Scaphandre 24 produit juste assez de chaleur pour me maintenir en vie, mais pas assez, à mon goût, pour une attente prolongée en plein milieux du désert et il me tarde de regagner l’habitacle du Faucon.

Je suis arrivée sur place hier. Lasse d’attendre, j’en ai profité pour faire un tour d’inspection pour voir si quelque chose avait changé depuis mon dernier passage.

Rien, nada !

Tout était dans le même état délabré. Fallait-il qu’il se soit sacrément grillé les neurones pour tout laisser à vau l’eau, comme ça.
Les sous-sols étaient toujours inaccessibles, clôt par de grandes écoutilles. Il est là-dessous, j’en suis sûre.
Il sait que je suis là, il m’observe sûrement à l’aide de caméras invisibles, ou par le biais de MMEMO, allez savoir.

La nuit est tombée sans prévenir, comme d’habitude. Seule la lampe de mon casque éclaire encore le sable devant moi. Revenue à mon point de départ, je regarde pour l'énième fois l’écran vide de l’objet que je suis venu installer ici.

Une Camdrone fabrication maison par les soins de Breizhteam, Zenith et sous l’œil bienveillant, si c’est possible, de Goat.

Nous l’avons appelée CmDr1. Elle porte le chiffre 1 car d’autres sont en fabrication en ce moment même et seront installés en des lieux précis.

Elles serviront toutes à surveiller des points essentiel et à émettre un message qui, nous l’espérons, sera capté par König.

Ce message, réfléchi par Hybryd, ne peut être compris que de très rares personnes et représente parfaitement ceux qui l’envoient.
Il porte nos espoirs.

L’écran s’allume au moment où je m’y attends le moins et je sursaute à la vue de mon Boss.

« Haaaa !! T’as une sale tête !! Enfin, plus que d’habitude.

Y a un problème en ZDV, ou t’as picolé toute la nuit ? »

Sans attendre de réponse, j’opte pour la deuxième solution.

« Bon, je fais quelques réglages de la caméra, puis je te fais signe pour que tu lances la diffusion du message. Je laisse un petit mot à BadTicket et je rentre à la maison. »

Je bidouille quelques boutons, cale du mieux possible l’appareil à l’abri d’un gros rocher et le tour est joué.

« Allez vas-y, tu peux envoyer ! »

Sur mon écran de contrôle je peux capter l’image émise.

https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2019/04/3/1548269690-e4e5f4.gif

« Parfait, tout fonctionne. On va pouvoir placer les autres. »

Après quelques banalités échangées avec Dragan, je coupe la communication, pour laisser l’émission est transmission faire son job.

Il faut que je m’occupe de BadTicket maintenant.

Je sors de l’une des mes nombreuses poches ventrales, un bout de papier sur lequel j’ai écrit mon discours.
Je me plante bien en face du guichet qui tombe en ruine, en me disant que, si caméra il y a, elle doit être dans le coin.
Un raclement de gorge plus tard, je commence à lire.

« BadTicket !!! Je sais que tu m’entends !

Tu me connais, je suis toujours venue ici en amie.
Tu sais qui je suis, l’héritière de Melpomène.

Je viens te demander un service.

Oui, je sais tu vas me dire : Encore !

Cette fois ci j’ai quelque chose pour toi.

Je sais qui tu es, qui tu es vraiment.
Pas celui que l’on t’a dit que tu étais, mais ta véritable identité.

Nous avons besoin de contacter König.

Pour ça nous plaçons des camdrones qui émettent un message à son intention.

Je te demande juste de nous aider à le trouver, ou du moins à lui faire parvenir le messager.

Si tu es d’accord, place-toi devant l’écran et parle nous.
Je te révélerai tout ce que je sais.

Amicalement.

Silma. »

Une fois terminé, je m’en vais placer le papier à l’aide d’un aimant trouvé sur l’établi de Breizhteam, tout près de l’écoutille du sous-sol. J’espère qu’il n’en aura pas besoin.

Voilà, je n’ai plus qu’à rentrer à la forteresse.
Plusieurs Camdrones made by Melpomène attendent d’être acheminées en d’autres lieux, et la route du retour est longue.

Nous sommes Melpomène.
Nous observons et informons, souvent nous roulons.

Post de : Zenith
La CmDr1 est fixée, bien placée. elle joue son rôle à merveille.
Le message est passé, il fera son effet, sûr.
Tandis que chaque Melpomène s'active autour du projet et de la tache confiée à chacun,
Goat et moi-même réfléchissons à comment regrouper les divers objets nécessaires
à la construction de la CmDr2.

"Le terra m'a dit que dans son sachet, il y avait deux poissons, deux vrais poissons entiers,
une daurade avec un loup, je t'assure !"
Me dit Goat, hyper-enthousiasmé par cette histoire de bar du forage.
Je lui réponds : "Mais Goat, un daurade avec un loup, ça ne fait qu'un seul poisson.
Un seul poisson avec un masque !"
Et tandis que je ris, de ma connerie, à gorge déployée, Goat reste impassible, il ne comprend
pas immédiatement ma blague.
Et je rajoute : "En plus, ça doit être chiant à cuisiner, la daurade n'a pas d'oreille !
Comment faire tenir le masque ?"
La lumière de Goat s'allume enfin et il se met à rire avec moi.

Bref, notre tache ô combien complexe est quasiment achevée. Nous regrouperons donc tout chez Breizhteam !
Cela nous laisse toute latitude à avoir l’attitude complètement décalée.
A prendre les choses graves de façon légère et les choses légères de manière extrêmement sérieuse.

Nous sommes Melpomène.
Nous observons et informons, parfois nous déconnons.
Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum